Mon voisin, le Tueur ...

Aujourd'hui, changement de sujet, après mon analyse sur les manifestations et les grèves lors de la réforme des retraites, je vais à présent aborder avec vous un sujet plus personnel, mon agression survenus dimanche 31 octobre 2010.

Voici mot pour mot le contenu de la plainte que j'ai déposé à la gendarmerie de Guingamp dans les Côtes d'Armor, le lendemain matin, soit le lundi 1 novembre, et après m'être rendu à l'hôpital afin de faire examiner la plaie de ma main gauche, et les contusions multiples sur mon corps et mon visage.

Je passerai sur la première partie du document qui n'est qu'une confirmation de mon statut et de mon identité !

Mon agresseur, habite au dessus de mon logement depuis deux ou trois ans.

Jusqu'à il y a un mois, je n'avais pas eu de problème avec mon voisin.

Je n'ai pas eu de problèmes avec cette personne que je ne fréquentais pas.

Il y a un mois, il y a eu un incident avec une copine à moi, "son nom" demeurant à Dinard, auxiliaire ambulancière qui était hébergée à mon domicile. Lors des faits, je me trouvais à Paris le samedi 11 septembre 2010. Elle m'a indiqué qu'elle était paniquée, elle venait de se faire agresser par mon voisin du dessus, qui l'avait menacée avec une arme ressemblant à un sabre. Je dois dire que mon voisin avait invité ma copine à boire un verre chez lui et comme il était sous l'emprise de l'alcool, après son départ, il est descendu la voir devant l'appartement avec une machette à la main. Il lui reprochait de lui avoir volé son sac avec ses papiers et son argent. Ma copine n'a pas ouvert.

Ce n'est que le lundi que j'ai su en lui posant la question, qu'il m'a dit qu'il avait retrouvé son sac.

Je pense que mon voisin est souvent sous l'emprise de l'alcool et qu'il a l'alcool méchant.J'ai conduit ma copine à la gendarmerie de Bégard le mardi après midi pour qu'elle dépose plainte. Les gendarmes l'ont fait entrer dans les bureaux. J'ai attendu dans ma voiture. Elle est sortie et m'a indiqué que les gendarmes voulaient me parler. Je suis allé les voir. J'ai demandé si ma copine avait déposé plainte. Ils m'ont dit qu'ils n'avaient pas enregistré de plainte, et qu'ils allaient passer voir mon voisin pour voir s'il reconnaissait l'agression. Ils sont repassés le même jour, le soir, mais ma copine était partie en voyage. Les gendarmes m'ont dit que le voisin avait reconnu les faits et qu'il allait venir s'excuser. Je leurs ai demandé s'ils avaient saisi l'arme. Il m'ont répondu qu'il était trop tard en raison de l'heure.

Sur les faits :

Depuis l'agression de ma copine, je ne lui parle plus. Hier soir, j'ai entendu mon chien qui marchait dans l'appartement de mon voisin. Je suis sorti en bas des escaliers qui mènent à son logement, j'ai appelé mon chien qui était bien chez mon voisin, il est descendu. Comme mon voisin ne sortait pas, j'ai gueulé à mon voisin en lui disant qu'il n'avait pas à donner à manger à mon chien. Il est sorti sur la porte de son logement, il devait être sous l'emprise de l'alcool et il m'a dit "Et alors, et alors".Je lui ai répondu que s'il continuait à m'emmerder, cela ne se passerais pas comme la demoiselle qu'il avait agressé, tu peux venir avec ta machette cela ne se passera pas comme avec la fille.

Je suis rentré chez moi avec mon chien et j'ai fermé la porte.

Je me suis mis devant la télévision.

Quelques minutes après, j'ai entendu un bruit métallique qui heurtait ma vitre de cuisine. J'ai compris qu'il était là avec sa machette, je me suis levé et je suis allé à la porte d'entrée. J'ai pris un fer pour jouer au Golf et je suis sorti.

Mon voisin se trouvait dehors, face à moi avec un sabre dans les mains. Un sabre droit avec une partie dorée sur la poignée. Ce sabre avait une lame de 60 à 70 centimètres de long.

Lorsque je suis sorti, mon voisin était face à moi, il était sous l'emprise de l'alcool, il m'a dit "je vais te crever".

Je n'avait pas pensé qu'il allait m'agresser lorsque j'ai rappelé mon chien je lui avait dit que je n'avais pas peur de lui avec sa machette.

Je lui ai donné un coup avec le fer de Golf sur son avant bras droit pour qu'il lâche le sabre. Il ne l'a pas lâché.

J'ai voulu mettre un second coup sur son bras pour qu'il lâche son sabre. Mon voisin a attrapé mon fer de Golf avec sa main libre. Il m'a arraché mon fer de Golf.

Il a levé le sabre sur moi. J'ai attrapé la lame du sabre avec les deux mains. On a lutté en poussant. Nous sommes tombés à terre. Je me trouvais dessous et lui dessus.

Je me suis cramponné à la lame.

Pendant que je me trouvais au sol, mon voisin se trouvait à 20 centimètres de mon visage au dessus de moi, et il me disait, " je vais te crever". Cela a duré une ou deux minutes.

Il est resté dessus. Il tenait le sabre d'une main au dessus de mon visage.

Je n'ai pas pu me dégager.

Au bout d'un certain temps, il m'a demandé, "si je te lâche".Je lui ai répondu, "tu ne me fais pas un coup de pute"

Il s'est relevé avec son sabre à la main. J'ai lâché le sabre pour qu'il se relève, je lui ai fait confiance.

Lorsqu'il a été relevé, je me suis relevé. J'ai vu que je saignais beaucoup de la main gauche.

Mon voisin m'a dit, "Tu n'as pas intérêt à appeler les gendarmes".

Je suis rentré chez moi et je me suis soigné. J'ai vu que j'avais pris un coup sur la tête à l'arcade gauche, j'ai des hématomes dans le dos et sur la jambe droite et genou droit. J'ai une bosse à l'arrière de la tête.

Question : Comment était habillé votre voisin hier soir ?

Réponse : Je n'ai pas fait attention. Il est barbu, crado, il s'habille comme un plouc. Il n'y avait pas beaucoup de lumière. Chaque fois que je le vois, il a une casquette de marin, un pull et un pantalon.

Je suis passé aux urgences ce matin à Guingamp. Je vous remets un certificat médical mentionnant une incapacité totale de travail de cinq jours que je vous remets.

Je dépose plainte pour violence avec arme à l'encontre de mon voisin "son nom".

Je reconnais avoir été informé de mon droit à une indemnisation ........

La suite n'étant que des formules juridiques !

Comme je l'ai écrit au début, je n'ai fait que corrigé les fautes d'orthographe, les autres, je les ai laissé, même si, je sais à quel point cela est une torture quand à la façon dont le gendarme de la PJ à formuler ses phrases, les répétitions de texte et les fautes de syntaxe !

Je précise également qu'une partie de ce que j'ai dit ne figure pas ou mal dans ma déposition, mais quand je l'ai relu sur place après une nuit blanche et trois heures dans les bureaux de la gendarmerie, je n'ai pas eu le courage de rectifier toutes ces erreurs qui n'ont pas d'effets sur le contenu de ma déposition.

Je vous réserve la suite, avec une très bonne surprise à la clé que je ne peux pas diffuser pour le moment, tant que l'affaire n'est pas jugée ...